5 expositions qui vont nous faire voyager

Et si vous profitiez de la fraîcheur des musées de Paris et sa région pour vous évader cet été ? À moins que vous ne choisissiez de vous projeter vers l’automne, et de profiter d’un grand rendez-vous artistique pour vous offrir une belle escapade culturelle en Europe ? En France, au Royaume-Uni et en Allemagne, Hasamélis vous propose une sélection de 5 expositions à ne pas manquer dans les semaines et les mois à venir.

Caspar David Friedrich. Là où tout commença

Du 24 août 2024 au 5 janvier 2025 à l’Albertinum et au Kupferstich-Kabinett, Dresde (Allemagne)

À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Caspar David Friedrich, Dresde, sa ville natale, lui consacre une belle exposition événement. Elle nous invite à plonger dans l’univers envoûtant de celui qui fut la tête de file du romantisme et un grand maître du paysage. L’occasion de capter l’essence de ses œuvres mystérieuses, tout en nuances et en clairs-obscurs, mais aussi de découvrir la ville qui fut la toile de fond de la vie du peintre et l’une de ses sources d’inspirations. Au-delà de sa seule œuvre, le parcours muséographique cherche à nous faire prendre le pouls d’une époque, en faisant dialoguer les tableaux de Friedrich avec ceux d’autres maîtres de la peinture paysagiste, et en dévoilant les influences mutuelles qui ont façonné le paysage artistique allemand et européen au début du XVIIIe siècle.

 

Chefs-d’œuvre de la collection Torlonia

Du 26 juin au 11 novembre 2024 au musée du Louvre, Paris (France)

Événement au Louvre ! La plus grande collection privée de sculptures antiques romaines, rassemblée par les princes Torlonia, a trouvé un écrin d’exception dans les appartements restaurés d’Anne d’Autriche. À travers cette exposition, une longue et féconde histoire de l’art s’écrit sous nos yeux. Conservés loin des yeux du public pendant plusieurs décennies, les marbres des Torlonia témoignent de la fascination des Romains pour le monde grec, et de la manière dont les artistes de l’époque ont su peu à peu s’affranchir de l’héritage hellénique. En même temps, la collection des Torlonia raconte une Renaissance captivée par l’Antiquité, qui a vu nombre de trésors sortir de terre et rejoindre les musées et salons occidentaux. Le parcours proposé s’achève d’ailleurs sur une mise en regard des statues avec celles de la collection permanente du Louvre, comme autant de témoins de cette histoire en plusieurs temps.

 

Michel-Ange, Léonard, Raphaël. Florence, c. 1504

Du 9 novembre 2024 au 16 février 2025 à la Royal Academy of Arts, Londres (Royaume-Uni)

Au tournant du XVIe siècle, trois géants de la Renaissance italienne – Michel-Ange, Léonard de Vinci et Raphaël – se sont brièvement croisés à Florence, où chacun tentait d’attirer l’attention des puissants mécènes. Tout juste rentré dans sa ville natale, Léonard de Vinci fit ainsi partie des artistes sollicités pour choisir l’emplacement du David de Michel-Ange. L’exposition explore la rivalité entre les deux maîtres, et l’influence qu’ils ont tous les deux eue sur le jeune Raphaël. Elle s’ouvre sur le célèbre Tondo Taddei, bas-relief en marbre de Michel-Ange, et présente certains des plus beaux dessins de la Renaissance italienne, dont le Carton de Burlington House de Léonard de Vinci, ainsi que ses études et celles de son rival pour les fresques de la salle du conseil du Palazzo Vecchio, commandées par le gouvernement florentin.

  • Partez à Londres pour visiter l’exposition Michel-Ange, Léonard, Raphaël avec Hasamélis du XX au XX 2024.

 

La Corée invitée à Fontainebleau

Du 5 juin au 23 septembre 2024 au château de Fontainebleau (France)

Chargée d’accueillir la délégation coréenne pour les Jeux Olympiques, la ville de Fontainebleau s’est associée à différentes institutions pour proposer une “saison en Corée du Sud”. Le musée national des arts asiatiques – Guimet a ainsi été invité à présenter une sélection d’œuvres (céramiques et statuettes) issues de ses collections au sein de la salle de bal du château de Fontainebleau. Tout au long de l’été, ce panorama artistique révèle la richesse et l’ancienneté des échanges entre la France et la Corée, au sein de ce qui a été un lieu de diplomatie internationale dès le XVIe siècle. Différents événements accompagnent cette proposition, dont des spectacles de l’artiste Matthieu Rauchvarger, mettant à l’honneur les percussions coréennes.

 

Mexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor

Du 3 avril au 6 octobre 2024 au musée du quai Branly, Paris (France)

Au terme générique d’Aztèques, on préfère aujourd’hui celui de Mexicas pour qualifier le peuple établi dans le bassin de Mexico du XIIIe au XVIe siècle. Jusqu’à récemment, la culture et les pratiques rituelles, artistiques et architecturales des Mexicas demeuraient largement mystérieuses. Cela a changé en 1978 avec la mise au jour, dans les sous-sols de la grouillante ville de Mexico, des vestiges de l’ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica, et de son enceinte sacrée, le Templo Mayor. L’exposition présentée au Quai Branly lève le voile sur ce qu’elle qualifie de « l’un des secrets les plus exceptionnels de la Mésoamérique”, en présentant notamment de nombreuses offrandes destinées aux divinités vénérées par les Mexicas. À travers ces œuvres se dessine une société “dynamique et prédatrice”, caractérisée par son “excellence artistique” et une “pensée symbolique et religieuse complexe”.

 

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